Histoire

Issu du latin claves solis, qui a donné le nom de Cluylesiolis au Haut Moyen Âge, Claveisolles signifie « les clefs du soleil ».

Les points remarquables à découvrir sont nombreux avec chacun leur spécificité.

Le Château

A l’origine un petit castel bâti en 1624, le Château du Sablon a été  augmenté en 1771 et terminé en 1847. Il est encore aujourd’hui entouré d’un magnifique parc de  5 hectares avec de nombreux arbres remarquables et un étang.

 

L’église

Claveisolles faisait partie de la justice de Beaujeu et de la sénéchaussée de Villefranche. La paroisse apparaissait sous le vocable de Saint Laurent dans l’archiprêtré de Beaujeu et le diocèse de Macon. L’origine de l’église remonte vers le XIIème siècle, elle fut reconstruite en 1827. La paroisse de Claveisolles état autrefois prévôté. Sur cette paroisse se trouvaient les fiels de Malval, de Paquelet, de Viry, de La Tour et de Claveison.

Le Couvent

Le couvent a été construit vers 1830 par Marie Françoise Berger du Sablon, fondatrice de l’ordre des Sœurs de l’Enfant Jésus (devenu Sœurs du Monde Rural) sur un terrain lui appartenant. Avant, elle avait enseigné dans une annexe du château pour la formation des institutrices du monde rural. Les  bâtiments comptaient encore environ 70 chambres, une chapelle, une cure pour le logement des prêtres et des bâtiments agricoles entourés de plusieurs hectares. La congrégation des sœurs vendent le couvent à l’Association La Roche. A l’automne 2020 des travaux ont commencer pour transformer l’ancien couvent en Maison d’Accueil Spécialisé pour accueillir environ 50 patients.

 

L’ancienne Manécanterie 

Autrefois école et internat avec une vocation de préparer les élèves au petit séminaire, les bâtiments accueillent aujourd’hui les élèves de l’école primaire et du collège Notre-Dame en demi-pension compète. Son nom est maintenant le foyer des “Clés du Soleil”.

 

 

 

La Gare et la boucle du chemin de fer

Elle est aujourd’hui désaffectée. Cette ligne Paray-le-Monial-Lyon dessert les pays Charolais et Brionnais, puis descend la vallée d’Azergues pour rejoindre Lyon. Elle est aussi surnommée “la ligne de l’Azergues”. C’est une ligne au parcours assez difficile, offrant de beaux point de vue sur les paysages traversés. Sa construction a été décidée après la déclaration d’utilité publique du 25 juillet 1882.

L’ouverture à l’exploitation se fit le 4 octobre 1895 pour la section Lozanne/Lamure-sur-Azergues, et le 1er septembre 1900 pour la section Lamure-sur-Azergues/Paray-le-Monial. La concession fut attribue à la société PLM. Outre de nombreux ouvrage d’art, les fortes pentes de la vallée de l’Azergues ont conduit la ligne à faire une boucle sur elle-même, (boucle de Claveisolles). L’avenir de cette ligne est assuré malgré la dépose de la seconde voie Le tracé suit la vallée de l’Azergues en franchissant plusieurs ravins à l’aide de grands remblais et de 5 viaducs en pierres de taille, de 20 à 25m de haut, puis décrit une boucle près de Claveisolles pour rejoindre le fond de la vallée d’Azergues et aboutir à Lamure-sur-Azergues. Pour ne pas dépasser 11mm par mètre de déclivité et desservir la gare de Claveisolles située 50m au-dessus de la vallée, les constructeurs de la ligne, inaugurée en 1900, ont tracé une longue boucle de 4500 mètres. Cette boucle se ferme par deux ouvrages d’art près de la gare de St Nizier : Un tunnel et un viaduc 43m au-dessus de l’entrée du tunnel.

 

 

 

Les plus beaux Douglas d’Europe

Le douglas a été découvert au Canada en 1791 par A. Menzies. Ce fut Sir Douglas qui en fit les premières plantations en Angleterre, dès 1827. Son nom restera attaché à cette nouvelle variété de résineux introduite en France en 1842. Sa culture s’est développé dans le Haut Beaujolais, sus l’impulsion de notamment du Comte Emmanuel Berger du Sablon, alors maire de Claveisolles, qui planta les premiers Douglas en 1872 au lieu-dit La Corcelle. Des 14 sujets qui subsistaient encore avant la tempête de 1999, il en reste malheureusement très peu. Ces douglas sont considérés comme les plus beaux et les plus hauts d’Europe. En effet, selon de récentes mesures effectuées par l’Office National des Forêts, la circonférence du plus majestueux atteint 4.38 mètres à 1.30m du sol. La hauteur sous branche est de 22 mètres pour une hauteur totale de 55 mètres. On peut estimer son volume à 30m3.

Le Mont Soubran

Le Mont Soubran, dont le sommet culmine à 886m d’altitude, constitue un véritable château d’eau naturel. Il est à l’origine de nombreux ruisseaux, dont celui de Marchampt, il prend naissance vers 600m d’altitude.
Le Mont Soubran est un site de promenade remarquable d’où l’on a une vue magnifique sur la plaine de la Saône et le Mont Blanc.

L’Azergues

Deux cours d’eau sont à l’origine de l’Azergues: d’une part l’Ergues qui prend sa source à Poule-les-Echarmeaux et d’autre part l’Aze qui prend sa source à Chenelette. Ces cours d’eau se rejoignent au sud de la commune (les deux rivières), pour former l’Azergues, dont le cours, d’environ 64km, prend fin lors de sa confluence avec la Saône, en aval d’Anse.